Cabinet de Sophrologie
à Pont de Beauvoisin (73)

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Au fil des jours vous trouverez sur cette page, des extraits de lecture, des billets d’humeur joyeuse, des images ou des pensées glanées ici ou là, comme des lignes parallèles au chemin vers soi, que l’on peut vivre dans la pratique de la sophrologie où plus naturellement lorsque l’on peut trouver en soi des moyens de ressourcement.

Tout est perception

Alfonso CAYCEDO, neuropsychiatre fondateur de la sophrologie définit ainsi la conscience : « force d’intégration de tous les éléments et structures, physiques et psychiques de l’existence de l’être ».

Le vécu des séances de sophrologie nous amène peu à peu à la rencontre de la perception que l’on a de nous-même et de notre présence au monde. Cette capacité de la conscience s’affine et se renforce.
Nous développons une conscience « sophronique », corps et esprit en harmonie, laissant émerger les valeurs qui donnent du sens à notre vie.

Le monde reste ce qu’il est, avec les aléas, les difficultés, les joies… Cependant l’entrainement sophrologique fortifie notre disponibilité à ce qui nous entoure. Il permet un retour à soi et à nos capacités élargissant ainsi la palette de nos possibles.

L’idée de perception me renvoie au film d’Eric Rohmer « 4 aventures de Reinette et Mirabelle ». 
Les deux héroïnes découvrent « l’heure bleue » : minute où les oiseaux de nuit s’endorment alors que ceux du jour ne sont pas encore éveillés, instants précieux où la nature fait place au silence. Le ciel s’emplit d’un bleu pâle, lumière appréciée des photographes. Et l’été, c’est aussi le moment où le parfum des fleurs est le plus perceptible.

Cette heure « bleue » me rappelle la qualité de présence à soi dont nous parlons en sophrologie.
Puissions-nous avoir autant de « minutes bleues » dans nos journées, minutes « sensibles », comme des parenthèses d’ancrage dans notre quotidien, toujours vers le positif.

Instants

« Il est un abandon nécessaire. Celui du corps, qui demande qu’on lui accorde de la bienveillance, de la douceur. (…)
Un repos qui peut se décliner tel un ralenti : quand nous décomposons le mouvement pour mieux comprendre, pour mieux aimer aussi. (…)
La grâce d’être un instant en paix avec soi-même, sans complication, ni obligation. »

Véronique MARGRON, Dominicaine, Vivre par tous les temps (CLD)

Changer de rythme

Propos entendus dans l’émission X-énius le 17 avril 2012 :

« On peut vivre sa vie comme une symphonie de Mozart, Andante… Allegro…
On peut comme Newton s’ennuyer devant un pommier. L’enfant absorbé dans le jeu oublie le temps qui passe et invente sans cesse.
De la productivité effreinée à l’oisiveté, ne rien faire, c’est aussi avoir du temps sans utilité directe, une pause propice à la créativité.

Ne penser à rien, ce n’est pas rendre le cerveau inactif. Le cerveau projette, ainsi naissent les pensées pour notre futur. »

Rires, sourires

…Ou comment le talent des acteurs nous fait voyager dans nos émotions.


André Dussolier, Jacques Gamblin, Jacques Villeret et Michel Serrault dans Les enfants du marais de Jean Becker


Jean-Pierre Bacri dans Un Air de Famille de Cédric Klapish

A la rencontre des valeurs de vies

« On raconte que Christopher Wren, l’architecte de la cathédrale de Londres, décida un jour de visiter incognito une carrière pour voir comment travaillaient les tailleurs de pierre. Wren resta pensif en regardant trois travailleurs.
Le premier travaillait très mal, le second correctement et le troisième avec une force et une application supérieures aux deux premiers.

Inévitablement, il s’approche du premier :
«Bonjour, monsieur. Que faites-vous ?
– Moi ? répondit le tailleur de pierre, je travaille de l’aube au crépuscule. C’est difficile et épuisant et je n’en vois pas le bout». 
L’architecte s’approche du second tailleur de pierre et lui pose la même question :
«Bonjour monsieur. Que faites-vous ?
– Je suis là pour gagner de l’argent et nourrir ma femme et mes quatre enfants».
Wren s’adresse finalement au troisième :
«Bonjour monsieur. Que faites-vous ?
Le tailleur de pierre lève la tête et dit fièrement :
– Je construis la cathédrale de Londres, monsieur». « 

Extraits de Nietzsche antistress en 90 pilules philosophiques. Allan PERCY Les éditions de l’opportu

 

L’Heure Bleue – Sophrologie

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